19 Décembre 2010 -- BATTAMBANG

19 Décembre 2010 -- BATTAMBANG

Ici, j'ai pu louer une « moto », et je suis parti explorer les environs. Il n'y a pas grand chose d'extraordinaire dans la région. Mon choix de venir ici avait 2 raisons, premièrement, me rapprocher de Phom Penh et faire le trajet en deux fois. Certes, j'aurai pu prendre la grande route la plus directe, mais je ne suis pas pressé et je suis là pour visiter un peu le pays. La deuxième était de trouver un petit peu de calme après ces dures journées bien remplies à Siem Riep. Il avait quand même une raison supplémentaire, le « Bambou train » que j'avais vu dans plusieurs reportage à la TV en France.

Donc me voilà parti vadrouiller, vous avez quelques photos. Dès que l'on sort des sentiers battus, on voit plein de choses reflétant la réalité.

Les villageois sont extrêmement accueillants et ne cherchent pas (comme dans les villes touristiques) forcément les dollars.

Les poissons séchés, la fabrication des galettes pour les rouleaux de printemps et autres nems. La baignade des enfants dans les eaux boueuses, les vestiges du protectorat Français, les parkings squattés par le séchage des céréales.....

Et surtout ce fameux « Bambou train », j'ai été un peu déçu car j'avais vu et lu qu'il passait par des ponts « vertigineux » fabriqués par les Français.

Le « périple » se résume à quelques kilomètres sur des rails défoncés en ligne droite. Ce qui est bien c'est que l'on explore une campagne ou gens sont au travail dans les champs loin du superflus touristique.

Il n'y a qu'une ligne sur laquelle on fait l'aller et le retour. Pour l'aller, RAS. Pas de rencontre.

Par contre le retour à été plus « folklorique ». a deux reprises, du monde est arrivé en face.

Il y a deux règles :

1. Si 2 « Bambou train » se rencontre, c'est celui qui est le plus chargé qui reste, l'autre doit être démonté.
2. Dans le cas ou une rencontre se fait avec plusieurs unités de chaque côté, on ne compte plus le nombre de passagers, mais le nombre à démonter, le plus petit perd ! En cas d'égalité, se reporter à la règle N°1, En cas d'une nouvelle égalité...... je ne sais pas ! :-)

De toutes les manières, tous les « chauffeurs » participent aux manoeuvres.

C'était une expérience ferroviaire hors du commun. D'autant plus que ça s'arrête dans trois mois. La ligne va être refaite pour voir de nouveaux trains faire la liaison de Battambang à Phom Penh.

J'ai partagé cette « aventure » avec une jeune Allemande rencontrée à l'hôtel, comme j'avais un moyen de transport et que l'on croyait que le prix du « Bambou train » était le même quelque soit le nombre de passager.

Tout à changé, maintenant c'est comme un train normal, chacun s'acquitte de sa place.

Tout change très vite au Cambodge, ce qui est vrai aujourd'hui ne l'est pas forcément demain.

La ville étant toute petite, j'ai décidé de ne pas rester et partir par le bus de nuit pour Phom Penh.

Départ « prévu » pour 23h ! J'ai bien dis prévu car on ne sait jamais comment cela se passe ici. Hihihihi

D'un côté de la rue

Juste en face

Vestige des années 60/70. Usine fermée par les Kmers Rouges.

Baignade

Temple qui ne sera jamais fini, (comme beaucoup d'ailleurs)

Séchage de poissons

Le parking touriste est squatté par le séchage du riz

Bouddha non fini.

Le bolide de la police touristique

Galettes de riz pour les nems et rlx de printemps

Barrage de 8 km  créé par les Kemrs rouges.

En route pour le "Bambou train"

La police touristique surveille

7 km de rails en pas très bon état

Le "Bambou train" est rapidement partagé, mais seuls les touristes payent. Et c'est normal.

3 arrivent en face.

On démonte ceux de notre côté  (2)

Et on laisse passer

On remonte

On rembarque

Cette fois ci, ils sont moins nombreux que nous, c'est eux qui seront démontés

Et hop, en moins d'une minute, à nous la place

C'est curieux pour une ville comme ici, il y en a partout !