LAOS – 12 Janvier 2011 – PAKSE --> THA KHAEK

Toujours entrain de manger

Rizière après récolte

Les motoculteurs servent à tout

A la votre !

Encore

Prêt au départ ,

Pédicure en attendant

Chargement des cochons

Vente d'oeufs et de brochettes, fruits et autres à chaque arrêt.

Sabai-dii

Journée de « transition » assez terrible, mais avec des choses assez étonnantes.

368 Km au programme et avec un bus « local ». Les bus « VIP », entendez « Touristes », ne sont que des bus de nuit couchettes à destination de VIETIANE. Je m'arrête à mi-chemin, donc me retrouver dans une ville inconnue à 1h ou 2h du matin... « Pas Glop » !

Départ à 8h du matin, pas de blème. J'ai réussi à restituer la moto à l'heure, ils ouvrent très tôt (7h voire 6h).

Le bus démarre avec un ¼ d'heure de retard. C'est tout bon, je serai à destination comme prévu à 14 ou 15 h.

Que nenni ! Il faut savoir que les bus locaux font à la demande et charge de tout. Quand je dis de tout c'est vraiment de tout. Donc on s'arrête plus souvent que l'on ne roule. Sans compter 2 arrêts d'une demi heure cause panne.

Sur le toit déjà bien chargé de je ne sais quoi sous une bâche, ils rajoute une moto et certains bagages. Sur la route, ça monte et descend à tout instant. A mi-chemin, il est déjà midi ! Vi, 180 km en 4 h !!!

Et là le pire commençe, Après s'être arrêté 1h à SAVANNAKHET, re démarrage. 10 mn après ils charges une centaine de cartons d'huile, et les passagers doivent laisser tout l'arrière du bus pour cela, on commence à être tassé, et quelques uns voyagent assis sur des sacs de riz dans l'allée centrale. Je suis le seul falang dans ce bus et on me laisse un siège pour moi seul. Merci, c'est sympha. Et là le clou du spectacle, la soute à bagage est vidée (tout va sur le toit) et ils y mettent une cinquantaine de cochons vivants. Sur le toit, oui, je me demande comment ils arrivent à mettre tout cela, 7 sacs remplis de poules, vivantes bien entendue.

Je passe les sacs de choux et autres denrées.

Enfin, j'arrive à quasi 2O h ! Donc 12 heures de bus inconfortable, sans clim, et avec les odeurs qui vont avec (je ne parle pas seulement des bestiaux !). Donc cela fait une moyenne de 30km/h.

Record battu. :-)

Malgré cela, je garde un bon souvenir de ce trajet avec les locaux. Ils sont gentils, ils m'offraient même à manger, maïs, oeufs couvés et autres... que j'ai systématiquement refusé avec beaucoup de gêne et de délicatesse (et oui, ça m'arrive !). Lorsque que l'on refuse un cadeau, il est inconvenant dans leur culture, de le refuser. Mais, je fais très attention à tout ce que j'avale, et rien ne me fera changer d'avis.

J'ai passé 6 semaines sans problème de santé, je n'ai pas envie de commencer. Donc j'évite certaines choses par goût (les oeufs couvés, bien qu'il faille que j'essaie un jour) ou par précaution, le maïs les légumes non cuits, l'eau évidement si la bouteille est ouverte etc... C'est le minimum à faire pour nous autres « falang » qui sommes aseptisés.

Je suis content d'avoir fait ce voyage dans ces conditions au moins une fois, c'est ce qu'ils vivent tout les jours et comme chacun le sait, cela m'intéresse énormément de voir tout ça.

Je me couche rompu mais bien dans ma peau, heureux. :-) :-) :-)

Bises